HISTOIRE DE L’AKITA INU
La race date d’environ 300 ans et prend son nom de la préfecture d’Akita au nord du Japon. Le plus grand des Spitz japonais, l’akita a été à l’origine élevé pour chasser l’ours, le cerf et le sanglier. La race a été modifiée par des croisements avec des chiens de type molosse afin de favoriser l’agressivité et d’orienter la race vers les combats de chiens. Cette dernière activité a presque éteint la race, mais en 1931, le ministère de l’Éducation nationale japonaise a proclamé l’akita comme un monument naturel, ainsi tous les efforts nécessaires ont été pris pour préserver la race et retrouver le standard original.
Les premiers Akitas auraient été rapportés en Amérique du Nord dans les années 1930, pour la plupart par des militaires américains stationnés au Japon depuis la Seconde Guerre mondiale, qui auraient ramené cette race en grand nombre aux États-Unis. Aujourd’hui les Akitas américains constituent une nouvelle race car là aussi des croisements ont été effectués.
Hachikō est l’akita le plus connu. Sa statue trône désormais
devant la gare de Shibuya à Tōkyō. Ce chien fidèle accompagnait son maître, le professeur d’université (M. Ueno), et l’attendait tous les jours devant la gare : il continua pendant 10 ans après la mort du vieux professeur, jusqu’à sa propre mort (il était nourri par les habitants). On dit qu’Hachikō est mort devant la gare.
Aujourd’hui, l’Akita inu est surtout utilisé comme chien de garde et chien policier au Japon.
SANTÉ
Globalement, les akita sont des chiens assez robustes. Malgré tout il faut rester vigilant, car deux maladies auto-immunes font des ravages au sein de cette race notamment : le VKH (syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada) et l’AS (adénite sébacée).
Pour ces deux maladies, il n’existe aucun test, de sorte qu’aucun éleveur n’est à l’abri de connaitre un jour de voir apparaitre dans ses lignées des chiens malades et il ne pourra jamais vous garantir que les chiots soient indemnes de ces maladies.
Comme tous les grands chiens, l’akita peut aussi être atteint de la dysplasie de la hanche ou dysplasie coxo-fémorale.